Ladina Gaudenz et Pierre Marie Lejeune « Fleuri – Construit » & OEuvres récentes

Paysages, montagnes, lacs, fleurs et herbes-principalement de lieux existants, parfois imaginaires – forment un point central dans l’oeuvre de Ladina Gaudenz, avec lesquels elle négocie la relation entre l’homme et la nature et aborde subtilement sa fragilité. Ce faisant, elle joue souvent avec des gros plans extrêmes et des changements de perspective ou avec des couleurs floues et des reflets de la nature dans l’eau. Reflet d’un paysage, ce dernier recèle un potentiel d’immatériel auquel l’artiste s’intéresse particulièrement. À partir de cette approche de l’immatérialité, la construction de la pensée peut être davantage tournée vers la création d’un vide qui, malgré l’absence de couleur, n’est pas rien, mais caractérise une peinture comme si la tache était peinte. À Ladina Gaudenz, par exemple, les nuages et le brouillard peuvent être observés comme des zones laissées vides. De nature fugace et sans forme haptique, ces phénomènes sont les composantes immatérielles d’un rien qui pourtant existe.