Futurs Flirts de Dorian Gaudin

par 7 novembre 2022L'image du jour

Evoquant le rideau d’une scène de théâtre futuriste, une plaque curviligne de résine naturelle sied au dessus de nous. Ses tons évoquent un couché de soleil. Retenu par une poulie, ce ciel de résine surplombe l’ensemble des installations, plantant ainsi le décor. On aperçoit à travers le verre artificiel la structure métallique de l’oeuvre rappelant également l’environnement urbain dans lequel nous évoluons chaque jour. 

 

Exposition Futurs Flirts à la galerie Pact

Partagez cet article:

Plus d’articles

L’image du jour: The One Who Fell de David Weishaar

L’image du jour: The One Who Fell de David Weishaar

Présentée lors du solo show Chemically Induced Magic Unfolds au stand de la galerie Mighela Shama à artgenève, The One Who Fell (2024) nous plonge dans une semi-obscurité aux accents oniriques. Dans un paysage urbain tout droit sorti de l’imagination de l’artiste alsacien basé à Lausanne, on retrouve le grillage, caractéristique de ses compositions. Cet autoportrait, tout comme la série d’œuvres présentée, explore la fluidité des genres, un thème cher à David Weishaar.

L’image du jour: Carmen de Shona McAndrew

L’image du jour: Carmen de Shona McAndrew

Dans sa peinture, Shona McAndrew, revisite les chefs-d’œuvre du 19ème siècle.  L’artiste originaire de Philadelphie utilise un procédé largement issu de notre société contemporaine, à savoir le selfie. Pour ses « nudes », elle se photographie dans des poses empruntées à Ingres, Manet ou encore Delacroix, puis les envoie à ses amis. Par la suite, ses amis lui renvoient une photo d’eux-mêmes dans la même position.

L’image du jour: Rachida N’dagba de Moufouli Bello

L’image du jour: Rachida N’dagba de Moufouli Bello

Depuis longtemps, l’artiste béninoise Moufouli Bello s’intéresse aux inégalités sociales, mais aussi à la place de la femme noire dans une société genrée. Cette année, elle a été choisie pour participer à l’exposition collective Révélation! Art contemporain du Bénin à la biennale de Venise.
La plasticienne a pour habitude de prendre pour modèle des femmes de son entourage, qu’elle peint dans des tons bleutés. Souvent, un élément se distingue par ses teintes chaudes, contrastant ainsi l’ensemble de la composition. Avec Rachida N’dagba (série Apo Abo, 2018), Moufouli Bello nous entraîne dans un univers aux couleurs acidulées. Ici, la protagoniste prend une pose désinvolte, que l’on pourrait presque qualifier de masculine. L’artiste s’acquitte des représentations habituelles de la femme africaine portant une amphore ou un enfant. Les femmes de Moufouli Bello sont fortes, libérées de tout cliché. Elles peuvent être ce qu’elles veulent et s’affranchissent des carcans dans lesquels on a l’habitude de les enfermer.