L’image du jour: Troposphere #2 de André Hemer

par 19 juin 2023Zoom

L’artiste germano-néo-zélandais André Hemer explore les intersections entre les médias numériques et la peinture. Dans son travail, il combine numérique et analogique en scannant des traces de peintures à même la vitre d’un scanner plat. Les scans sont par la suite imprimés sur la toile et fonctionnent comme une sous-couche sur laquelle il applique à nouveau de la peinture acrylique, créant ainsi un dialogue entre la matière et l’image digitale.  Les œuvres de l’artiste témoignent des changements s’opérant dans l’iconographie cybernétique. Il s’intéresse tout particulièrement à l’imagerie post-internet dont il essaye d’en synthétiser les préoccupations.

Troposphere #2, 2023

Suivez le Chat

A lire aussi

Les œuvres de l’artiste genevois Philippe Fretz semblent ouvrir le débat sur le vivre-ensemble. La notion de soin se ressent dans son œuvre de manière moins frontale. Chez lui, elle se personnifierait plutôt par la cohabitation.

Dans un univers fantasmagorique teinté d’humour, Martin Hyde sait faire dialoguer comédie et mythologie. Chez lui, le dessin est la base de toute création. Des ménades aux Looney Tunes, il narre des histoires loufoques dont il est le seul à en avoir le secret.

Cet été, l’Institut d’art contemporain de Miami présente Language of We une exposition solo de Sanaa Gateja. Dans Stump Anew, l’artiste ougandais magnifie le savoir-faire qu’il a acquis au fil des années. Fruit d’une hybridation entre l’artisanat anglais et africain, l’artiste compose des tapisseries réalisées en perles et en fibres de papier.