L’œuvre de l’artiste genevois Loïc Bach nous invite à un voyage haut en couleur au cœur de son univers pictural.

Dans ces tableaux, le monde des mangas se fait plus onirique. Nul doute, nous sommes bien face à un véritable travail de recherche artistique. Depuis plusieurs années, l’artiste s’est réapproprié les codes de la BD afin de créer des images uniques. Ici, le mouvement exprime plutôt un sentiment qu’une action. Les personnages se confondent graduellement avec les lignes géométriques composant un décor résolument urbain. La tonalité générale de son travail est douce et aérienne rappelant ainsi l’esthétique de l’art contemporain asiatique sans pour autant entrer dans la tendance du mouvement Superflat. Les couleurs viennent se poser délicatement sur le support créant ainsi une atmosphère empreinte de mélancolie. Le contraste entre les camaïeux chauds et froids structure le dessin dans une harmonie de tons rompus. Influencé dès son plus jeune âge par Dali, l’artiste joue avec la taille des éléments dans ses compositions pour donner de l’importance à un personnage ou une pensée. L’homme pensif, mélancolique, occupe une place centrale dans la construction du dessin.

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Cet été, l’Institut d’art contemporain de Miami présente Language of We une exposition solo de Sanaa Gateja. Dans Stump Anew, l’artiste ougandais magnifie le savoir-faire qu’il a acquis au fil des années. Fruit d’une hybridation entre l’artisanat anglais et africain, l’artiste compose des tapisseries réalisées en perles et en fibres de papier.