Jérusalem verte de Philippe Fretz
Les œuvres de l’artiste genevois Philippe Fretz semblent ouvrir le débat sur le vivre-ensemble. La notion de soin se ressent dans son œuvre de manière moins frontale. Chez lui, elle se personnifierait plutôt par la cohabitation. Dans Jérusalem verte (2024), il a représenté son immeuble, sans sa façade extérieure, de façon à laisser apparaître les cloisons séparant les appartements de ses voisins. Au centre de la toile, un hexagone capte l’attention ; il s’insère de manière répétitive dans les œuvres de l’artiste. Cette forme géométrique représente la nouvelle Jérusalem descendant du ciel selon l’Apocalypse, une cité à la forme carrée. Philippe Fretz trouvait que cela pouvait paraître austère, alors il a décidé de la représenter comme un cube vu de manière axonométrique. En effet, l’artiste aime jouer avec les formes et les surfaces.
Extrait du texte Lovely Anima Mundi, dans Anima Mundi, paru aux éditions Art&Fiction (2023)
https://artfiction.ch/produit/anima-mundi/
A découvrir dans l’exposition Revival II, à la galerie Gowen
Du 4 décembre 2025 au 7 février 2026
Jerusalem verte, 2024