In Silico de Sébastien Mettraux
Comme une réponse à l’ère numérique que nous vivons, les formes végétales de la série In Silico sont générées grâce à un programme d’image de synthèse, puis ensuite peintes à l’huile. L’utilisation d’un logiciel fait écho à la machine, très présente dans le travail de Sébastien Mettraux, qui dans cette série a voulu s’affranchir de la représentation purement figurative. Lorsque l’aléatoire prend le dessus sur la reproduction fidèle, la structure des végétaux donne naissance à des formes s’organisant comme des figures fractales. Dans une configuration organique, les méandres tubulaires de Sans titre (in Silico n°12) (2020) dansent au crépuscule. Ils esquissent un ballet contemporain, dont la sensualité singulière ne laisse personne indifférent.
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Sans titre (in Silico n°12), 2020