J’ai toujours pensé que le chemin du retour était plus beau que la maison elle-même. J’étais en mouvement constant entre la ville que j’habitais et le lointain foyer, tous deux usés par la « situation » du pays. Avec elle, j’ai aussi emporté un fantasme d’une vie probablement plus belle qu’elle ne l’était. Cela s’applique à tout y compris la route. Alors je l’ai laissé et j’ai retracé mes pas jusqu’à ma maison, mes souvenirs, mes rêves et mes cauchemars. Comme ceux qui sont venus avant, vivant dans leurs cavernes, moi aussi je crains l’obscurité. Je suis donc parti à la recherche de la lumière, comme quelqu’un qui essaie de valider cette obscurité et cette brutalité. C’est là que je me suis retrouvé à justifier l’obscurité par la lumière. Ces tableaux racontent les contes des contradictions : absence et présence, obscurité et lumière, personne et espace, réalité et ombre, vie et mort, poids de l’âge et fuite de l’enfance, solitude et santé.
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Maysam Hindy – On The Way Home
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Cet automne, la galerie Gowen consacre une exposition collective au corps faisant dialoguer le travail de cinq artistes internationaux. Par l’autoportrait, certains expriment des histoires personnelles, tandis que d’autres évoquent la mémoire de faits historiques.
En cette période de canicule, l’eau est toujours source de ravissement. L’artiste genevois Alain Riad a fait de cet élément un véritable outil de création pour ces dessins. Dans des mondes imaginaires esquissés à l’encre, les questions environnementales prennent la forme de scènes à la fois satyriques et poétiques.