L’image du jour
Retrouvez tous les articles du Chat Perché sur ce sujet.Dans ses œuvres monumentales, Fabienne Verdier manipule d’immenses pinceaux suspendus au-dessus de panneaux préalablement peints avec soin. La deuxième partie du travail, que l’on pourrait qualifier de calligraphique, se fait d’un seul geste, étudié en amont, voire répété comme une chorégraphie. Dans un ballet pictural, l’artiste ne fait qu’un avec son pinceau, dont la dimension inhabituelle devient presque une deuxième entité, tel un partenaire de danse.
Présentée en 2017 à la Biennale de Venise en 2017, Flying Girls est une sculpture représentant un groupe de huit fillettes grandeur nature, par un tourbillon d’oiseau et de feuilles.
Dans une salle du centre Pompidou, deux chaises monumentales se font face. Sur la première, une multitude de baluchons en wax, des bouilloires en plastique à ablution et des sacs en plastique occupent l’assise, jusqu’en haut du dossier.
Dans la série Portraits Grandeur Nature, des tondi d’un mètre vingt en résine et époxy, Agnès Thurnauer féminise les noms d’artistes célèbres : Francis Bacon devient Francine Bacon, Marcel Duchamp Marcelle et ainsi de suite. Ses œuvres aux allures de badges mettent en lumière avec humour et mordant le manque de considération envers le travail des artistes féminines.
Frodo Mikelsen est issu du milieu du street art. L’artiste danois est présent dans de nombreuses institutions, dont le MET avec sa sculpture My Swedish Childhood (2009), un crâne surmonté d’un chalet.
Dans ces toiles, Nahuel Riinaudo dépeint une jungle citadine où se côtoient créatures imaginaires et éléments urbains dans une foison de couleurs vives. L’artiste représente ainsi l’omniprésence du virtuel et de la 3D dans notre société. Il manie notamment avec brio le logiciel Blender, avec lequel il crée des films d’animation surprenants, telle une prolongation de ses peintures.
Le malaise que l’on peut ressentir face à la caméra est une sensation que l’artiste et agitatrice culturelle genevoise Elena Montesinos a su intégrer dans son œuvre. Avec Big Sister is watching You (2022), une installation présentée à l’espace d’exposition Le grain, on entre dans le vif du sujet.
Durant les années 1970, l’artiste autrichienne Kiki Kogelnik, alors établie à New York, opère un revirement à son œuvre. Délaissant l’abstraction pour s’intéresser au corps, et tout particulièrement à celui de la femme, elle crée des œuvres tintées d’humour par le prisme du féminisme.
Durant les années 1970, l’artiste autrichienne Kiki Kogelnik, alors établie à New York, opère un revirement à son œuvre. Délaissant l’abstraction pour s’intéresser au corps, et tout particulièrement à celui de la femme, elle crée des œuvres tintées d’humour par le prisme du féminisme.
Oscillant entre peinture et poésie, les toiles de l’artiste franco-suisse Amélie Ducommun nous plongent dans des souvenirs personnels. Dans une composition abstraite, les mouvements aquatiques, le bois et d’autre matière minérale sont rythmés par des plantes trouvées au fil de ses recherches sur les cours d’eau.
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