Explorateur de quartiers, collectionneur de traces urbaines ou encore défricheur de fragments oubliés, l’artiste Matthieu Grillet pourrait répondre à bien des appellations. Il arpente les villes, il observe, il s’imprègne et il crée. Son imaginaire est nourri par son goût pour les terrains vagues et les endroits ‘flous’. L’art de la flânerie urbaine est exercé à son paroxysme. Chaque regard porté par l’artiste, révèle alors les multitudes de détails cachés dans les paysages urbains ainsi que la beauté fragile des espaces en transition, notamment dans le quartier des Acacias où il vit. Ses maquettes ne sont pas des reproductions fidèles de lieux explorés. Elle sont avant tout une trace poétique, une trace « d’atmosphère », comme le dit Matthieu. Elles diffusent une ambiance, mais elles ne vont pas dans le détail. Bien plus qu’un travail artistique, il s’agit d’un travail de mémoire. Celles-ci prennent vie grâce à un environnement sonore imaginé et créé par Didier Bruchon et Monney B. Ainsi, la fresque de quatre mètres de long, dont les ombres portées se dessinent au grès de la luminosité, s’accompagne de bruits familiers intégrés à l’installation. Matthieu Grillet, observateur des métamorphoses urbaines utilise le carton comme médium de prédilection. Elément facile d’accès, recyclable, gratuit, il est facilement transformable et peut être trouvé en quantité suffisante dans le quotidien de chacun.
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Dans la plupart des musées, il est d’usage de cacher son dépôt dans les sous-sols de son établissement. Au musée Boijmans Van Beuningen de Rotterdam, le Storage est au cœur de toute l’attention, puisqu’il réside au sein d’un bâtiment monumental en forme de vase dont les parois sont entièrement miroitantes.
Pour ce deuxième défilé à la Fashion Week de Paris, Matières Fécales poursuit son odyssée créative avec des silhouettes hors du commun. Dans une ambiance gothique féérique avec Nikki Lilly comme mannequin invitée, la maison poursuit son odyssée queer et inclusive en proposant des tenues spectaculaires transformant les personnes qui les portent en œuvres d’art vivantes.
Cet automne, la galerie Gowen consacre une exposition collective au corps faisant dialoguer le travail de cinq artistes internationaux. Par l’autoportrait, certains expriment des histoires personnelles, tandis que d’autres évoquent la mémoire de faits historiques.
 
				 
                                                
                                             
                                                
                                             
                                                
                                            