Saskia Groneberg, Yann Gross, Yann Haeberlin, Felicity Hammond, Hilla Kurki, Yann Mingard, Lea Sblandano, Berit Schneiderheit, Bernard Tullen, Magdalena Wysocka & Claudio Pogo, ainsi que Les Conservatoire et Jardin botaniques de Genève.
Indicatrices du réchauffement climatique, ressources pour l’industrie pharmaceutique, trend TikTok ou incarnation d’une consommation durable, les plantes traduisent aujourd’hui un rapport complexe et souvent paradoxal de l’humain au monde végétal. Alors que de nombreuses plantes sont peu considérées, car insignifiantes, invasives ou peu photogéniques, d’autres envahissent les commerces, les intérieurs et les réseaux sociaux. Les espèces exotiques comme la monstera, liée à la globalisation et à la colonisation, sont souvent perçues en Occident pour leur potentiel décoratif essentiellement, alors que le palmier du Tessin est devenu, en quelques années, le symptôme de l’invasion biologique et du réchauffement climatique. À travers une grande diversité de travaux, entre récit intime, exploration spéculative ou documentation scientifique, cette exposition souhaite prendre acte des significations multiples du monde végétal dans le contexte culturel actuel, tout en interrogeant la place du sensible dans sa compréhension. Cette première exposition du Centre de la photographie Genève à l’Espace Ami-Lullin de la Bibliothèque de Genève,qui l’héberge durant la rénovation du Bâtiment d’art contemporain, est aussi un clin d’oeil à l’histoire du parc des Bastions, qui hébergea le premier jardin botanique de Genève.
Dans le nouvel espace du Centre de la Photographie de Genève à la bibliothèque de Genève, Promenade des Bastions 8, 1205 Genève.