Artiste du réel, de ses représentations, traitements et retraitements, Guillaume Chamahian travaille à la croisée de la photographie documentaire, de l’art conceptuel, de la dénonciation politique et l’art d’investigation. Entre les mains du créateur critique qu’il est, après passage dans sa « camera dura », chaque plaque-objet de « Détritique » devient un porte-empreinte unique du passé qui offre au spectateur une unité retrouvée à travers le temps, à fleur de grès, à fleur de pierre, à fleur de temps. Et tel un Aby Warburg du 21e siècle, Chamahian poursuit l’ambition d’offrir au futur des fondements d’une grammaire figurative, en pleine conscience que la mémoire, et peut-être aujourd’hui plus que jamais, passe avant tout par l’image. Comme le dit si bien Pascal Quignard : « Les artistes sont les meurtriers de la mort » et ils travaillent sans relâche à sauver les images de leur disparition et à préserver et enrichir notre mémoire.
L'agenda

« Détritique 2 » de Guillaume Chamahian
Lieu d'exposition:
A propos des artistes
Suivez le Chat
Les articles du Chat
Dans la plupart des musées, il est d’usage de cacher son dépôt dans les sous-sols de son établissement. Au musée Boijmans Van Beuningen de Rotterdam, le Storage est au cœur de toute l’attention, puisqu’il réside au sein d’un bâtiment monumental en forme de vase dont les parois sont entièrement miroitantes.
Pour ce deuxième défilé à la Fashion Week de Paris, Matières Fécales poursuit son odyssée créative avec des silhouettes hors du commun. Dans une ambiance gothique féérique avec Nikki Lilly comme mannequin invitée, la maison poursuit son odyssée queer et inclusive en proposant des tenues spectaculaires transformant les personnes qui les portent en œuvres d’art vivantes.
Cet automne, la galerie Gowen consacre une exposition collective au corps faisant dialoguer le travail de cinq artistes internationaux. Par l’autoportrait, certains expriment des histoires personnelles, tandis que d’autres évoquent la mémoire de faits historiques.
