Depuis qu’elle a obtenu son diplôme de Konstfack en 1994, Mia E Göransson s’est imposée comme l’une des artistes céramistes les plus influentes de la région nordique. Elle est connue par beaucoup pour ses installations, ses natures mortes et ses paysages déconstruits, assemblés à partir d’éléments formels provenant de contextes divers. Dans sa pratique, elle se déplace entre les extrêmes, explorant continuellement des opposés tels que le naturel–synthétique, l’organique–artificiel et le réel–surréaliste.
Depuis plus de 25 ans, Göransson explore le thème d’une « nouvelle nature ». Dans son travail, la nature apparaît à la fois sauvage et contrôlée, belle et menaçante. Il est souvent rendu dans une palette de couleurs qui semble plus artificielle que naturelle, parfois même toxique. Des œuvres plus récentes incorporent des formes purement géométriques qui évoquent des pensées d’architecture. En même temps, des traces d’activité humaine sont progressivement entrées dans son monde visuel. Les éléments étrangers et urbains—les plateformes pétrolières en particulier — jouent un rôle de plus en plus important.

