L’œuvre de Roger Humbert (1929–2022) le positionne comme un pionnier de la photographie suisse. Le principe directeur d’Humbert, «Je photographie la lumière», étaye son exploration artistique de l’interaction entre le sujet et l’objet, la matérialité et la conscience, et donc la physique et la métaphysique. Il a produit la majorité de ses photographies « pour engager l’esprit » dans la solitude de la chambre noire la nuit. De manière non répétable, cet artiste a joué avec des pochoirs, qui lui ont servi de générateurs d’images pré-numériques, résultant en des photogrammes et des luminogrammes uniques. Dans les années 1960, avec René Mächler, Rolf Schroeter et Jean-Frédéric Schnyder, il a créé la « photographie concrète », un mouvement encore bien connu aujourd’hui.
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Roger Humbert
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Dans la plupart des musées, il est d’usage de cacher son dépôt dans les sous-sols de son établissement. Au musée Boijmans Van Beuningen de Rotterdam, le Storage est au cœur de toute l’attention, puisqu’il réside au sein d’un bâtiment monumental en forme de vase dont les parois sont entièrement miroitantes.
Pour ce deuxième défilé à la Fashion Week de Paris, Matières Fécales poursuit son odyssée créative avec des silhouettes hors du commun. Dans une ambiance gothique féérique avec Nikki Lilly comme mannequin invitée, la maison poursuit son odyssée queer et inclusive en proposant des tenues spectaculaires transformant les personnes qui les portent en œuvres d’art vivantes.
Cet automne, la galerie Gowen consacre une exposition collective au corps faisant dialoguer le travail de cinq artistes internationaux. Par l’autoportrait, certains expriment des histoires personnelles, tandis que d’autres évoquent la mémoire de faits historiques.