Les dernières œuvres de Waseem Ahmed de sa série en cours Invisible Border (2022-2023) abordent extérieurement les limites des zones. et font spécifiquement référence au sort des réfugiés. Dans certaines œuvres, des fissures sanguines traversent la surface du papier, des terres génériques se séparant sur fond d’or ou de bleus vifs, couleurs opulentes qui cohabitent avec des événements violents du passé. Comme pour le partage des terres, des lignes sont tracées, du sud au nord, d’est en ouest, d’un coin à l’autre, auxquelles les réalités pertinentes de la migration humaine, du déplacement, de la perte d’identité et de l’inconnu sont liées. De telles lignes sont un rappel opportun des divisions religieuses et ethniques mondiales et incessantes des temps modernes. D’autres nouvelles œuvres présentées dans l’exposition actuelle représentent des protagonistes anonymes, se découpant sur des arrière-plans. composé d’éléments architecturaux ou de paysages marbrés, et dans lequel une réflexion sur la nature humaine dans général soulève des questions sur la brutalité en tant que trait incontournable de l’humanité, sur l’identité des héros et leurs partisans. À travers sa pratique visuelle rigoureuse, Waseem Ahmed exprime la gravité des situations et des histoires humaines, réalisé grâce à et en perpétuant une forme d’art vieille de plusieurs siècles. Une vingtaine d’œuvres sont incluses dans l’exposition.
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Waseem Ahmed – Delusional Perceptions
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Dans un accrochage épuré, les œuvres poétiques de Marisa Merz se déploient au Kunstmuseum de Berne. Considérée comme l’unique figure féminine de l’arte povera, l’artiste italienne a su sublimer les matériaux les moins nobles dans des installations empreintes de délicatesse.
Dans ses œuvres monumentales, Fabienne Verdier manipule d’immenses pinceaux suspendus au-dessus de panneaux préalablement peints avec soin. La deuxième partie du travail, que l’on pourrait qualifier de calligraphique, se fait d’un seul geste, étudié en amont, voire répété comme une chorégraphie. Dans un ballet pictural, l’artiste ne fait qu’un avec son pinceau, dont la dimension inhabituelle devient presque une deuxième entité, tel un partenaire de danse.
Présentée en 2017 à la Biennale de Venise en 2017, Flying Girls est une sculpture représentant un groupe de huit fillettes grandeur nature, par un tourbillon d’oiseau et de feuilles.