L’image du jour: This Will Not End Well de Nan Goldin

par 1 janvier 2023Zoom

Nan Goldin est l’une des artistes les plus discutées et les plus controversées de notre époque. Dans six salles au design unique, l’exposition rétrospective “Ça ne finira pas bien” est présentée. Découvrez le talent artistique de Nan Goldin sous la forme d’un diaporama avec son et musique, où des milliers de photographies sont disposées dans des histoires d’amour, d’intimité, de dépendance et de perte. Avec des instantanés non filtrés et tendres de l’intimité et des relations, de la vie quotidienne, des fêtes sauvages et de la lutte entre l’indépendance et la dépendance, Nan Goldin a marqué notre époque de manière inoubliable. “This Will Not End Well” embrasse, en tant que première exposition, la vision originale de Goldin de la façon dont son œuvre doit être vécue. En se concentrant entièrement sur des diaporamas et des installations vidéo, l’exposition revient aux racines de l’art de Goldin.

Jusqu’au 26 février

Moderna Museet
Slupskjulsvägen 7–9
SE-103 27 Stockholm
Suède

Partagez cet article:

[addthis tool= »addthis_inline_share_toolbox_wbyf »]

Plus d’articles

Femmes sculptrices: Monica Bonvicini

Femmes sculptrices: Monica Bonvicini

Avec ses sculptures, l’artiste Monica Bonvicini dissèque les symboles du patriarcat et du pouvoir pour en révéler leur fragilité. Son œuvre résolument engagée, questionne le spectateur sur sa perception du genre et son influence dans notre société.

L’image du jour: « There are no homosexuals in Iran » de Laurence Rasti

L’image du jour: « There are no homosexuals in Iran » de Laurence Rasti

”En Iran, nous n’avons pas d’homosexuels comme dans votre pays” , déclarait l’ancien président iranien Mahmoud Ahmadinejad le 24 septembre 2007 à l’université de Colombia. Cette phrase n’est pas entrée dans l’oreille d’un sourd, puisque l’artiste d’origine iranienne Laurence Rasti sort un livre intitulé There Are No Homosexuals in Iran en 2017. Dans cet ouvrage, on retrouve des portraits de couples homosexuels iraniens ayant fuit le pays pour vivre leur amour librement ainsi que leurs témoignages recueillis par l’artiste. Les couples photographiés se sont réfugiés à Denizli en Turquie, seul moyen de vivre leur amour au grand jour, l’homosexualité étant passible de mort en Iran. Seule la trans-sexualité est tolérée, puisqu’elle est considérée comme une pathologie. On retrouve le végétal, fil rouge de l’exposition à travers les motifs des tissus, mais aussi par les plantes présentes sur les photos qui,  tout en masquant l’identité des couples, renforcent le sentiment que leur amour est tenu de demeurer secret. Sur une des photos, l’un des protagonistes porte d’ailleurs des vêtements à l’imprimé camouflage. Ayant grandi et étudié en Suisse, l’artiste s’interroge sur les questions identitaires et culturelles qui régissent ses deux pays. Par son métissage, elle est encore plus confrontée aux différences qui subsistent entre Orient et Occident. Ici, la nature s’exprime aussi par le désir de révéler sa véritable nature. Au delà des motifs végétaux, elle est omniprésente sur chaque cliché, évoquée d’une manière poétique empreinte de légèreté.

Loving, ou l’amour immortalisé

Loving, ou l’amour immortalisé

Dans une ambiance intimiste, le musée Rath nous plonge dans la collection de photos romantiques des collectionneurs Hugh Nini et Neal Treadwell. Durant vingt ans, le couple texan a réuni plus de 4’000 clichés d’hommes amoureux pris entre les années 1850 et 1950. De cette manière, cette collection complète une partie de l’histoire passée sous silence durant un siècle noirci par l’homophobie.

Suivez le Chat

A lire aussi

Née à Sofia en Bulgarie, Oda Jaune a su se hisser au sommet du marché de l’art contemporain avec un travail personnel compliqué à saisir, un acte courageux en somme.

Présentée en 2017 à la Biennale de Venise en 2017, Flying Girls est une sculpture représentant un groupe de huit fillettes grandeur nature, par un tourbillon d’oiseau et de feuilles.