You Don’t Go Anywhere est la première exposition solo en Europe de Lydia Ricci (née et élevée en Pennsylvanie). Exiguous, ses sculptures sont faites à partir de matériaux jetés et de débris récupérés d’une infinité d’objets accumulés par sa famille depuis plus de trente ans. Ces sculptures sont le résultat d’un temps dilaté qui semble fonctionner comme la mémoire proustienne. Les œuvres de Lydia Ricci sont familières parce qu’elles reflètent notre mode d’existence et de relation au monde. Ce sont des remaniements réels-non réels d’objets, petits, voire inutiles, pour la plupart des choses miniatures. Ils vivent dans la contingence. C’est pourquoi ils sont mélancoliques, aigres-doux et imparfaits. Ils sont aussi le reflet de la stase de l’existence que nous avons façonnée selon des sentiments construits, auxquels nous avons attaché par la force des formes, des lieux, des étiquettes.
L'agenda
You Don’t Go Anywhere
Lieu d'exposition:
A propos des artistes
Suivez le Chat
Les articles du Chat
Cette année, l’artiste Serwan Baran concentre son travail autour d’un sujet poignant : celui de l’exode. Dans un accrochage de nouvelles toiles à la galerie Analix Forever, il narre la fuite de milliers d’hommes dans les aéroports du Moyen-Orient. Toujours puisé dans son vécu, il dépeint le désespoir et l’incertitude à travers les postures et les mouvements de ses personnages. Pour cet artiste avant tout humaniste, envahir un pays en pensant instaurer des droits est un leurre. La guerre est toujours une défaite, une trahison à la vie.
En cette période de canicule, l’eau est toujours source de ravissement. L’artiste genevois Alain Riad a fait de cet élément un véritable outil de création pour ces dessins. Dans des mondes imaginaires esquissés à l’encre, les questions environnementales prennent la forme de scènes à la fois satyriques et poétiques.
Cet été, l’Institut d’art contemporain de Miami présente Language of We une exposition solo de Sanaa Gateja. Dans Stump Anew, l’artiste ougandais magnifie le savoir-faire qu’il a acquis au fil des années. Fruit d’une hybridation entre l’artisanat anglais et africain, l’artiste compose des tapisseries réalisées en perles et en fibres de papier.