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Retrouvez tous les articles du Chat Perché sur ce sujet.Oscillant entre peinture et poésie, les toiles de l’artiste franco-suisse Amélie Ducommun nous plongent dans des souvenirs personnels. Dans une composition abstraite, les mouvements aquatiques, le bois et d’autre matière minérale sont rythmés par des plantes trouvées au fil de ses recherches sur les cours d’eau.
Port du maillot de bain… facultatif! Pas besoin de se mouiller pour piquer une tête dans la piscine de Leandro Erlich puisque ici, tout est illusion.
Chez Phinn Sallin-Mason, les caractéristiques attribuées aux genres s’inversent et rendent leurs frontières floues. L’artiste, effectuant actuellement un bachelor en photographie à l’Ecal, aime brouiller les pistes et amène à nous interroger sur les constructions sociales qui nous enferment dans des rôles bien souvent stéréotypés.
Dans ses toiles aux teintes acidulées, l’artiste et cinéaste américain Harmony Korine fusionne toutes ses pratiques artistiques allant de la photographie à la vidéo. Dans une atmosphère hypnotique, le spectateur est désorienté.
Et si les arbres portaient des noms ? Chez l’illustratrice Florence Schlegel Schürch, ils sont bien plus que des anonymes. Débutée à Zanzibar, cette série de dessins naît d’une véritable passion pour les arbres. En dressant leurs portraits, l’artiste met en lumière leur individualité à travers un dessin méticuleux et des couleurs attrayantes.
Cette œuvre tridimensionnelle rassemble plusieurs éléments essentiels à l’œuvre de Sandrine Pelletier: bois brûlé et tons chauds rappelant la finitude de l’être humain et du monde. Le format de cette œuvre s’inspire de la scène d’introduction du film au titre éponyme de Francis Ford Coppola, une adaptation de la nouvelle Heart of Darknessde Joseph Conrad, où les personnages évoluent dans la jungle du Vietnam. Réalisée à l’aide d’acide sur du cuivre, cette œuvre rapelle l’héliogravure, une technique d’impression destinée aux grands volumes tels que les journaux. Comme si cette œuvre avait pour vocation de témoigner des feux de fôret, véritable fléau du au réchauffement climatique.
Les toiles ondulées d’Ako Atikossie ont l’aspect de sculptures bien qu’elles s’avèrent en réalité conçues dans une matière souple. Texturées du signe “moins”, ces pièces racontent chacune une histoire, qui a souvent pour point de départ la science. En effet, dans les contrées de l’Afrique de l’Ouest, ce symbole est utilisé pour interpréter la temporalité de la matière de l’univers. L’artiste nous livre ainsi une réflexion philosophique sur des sujets économiques, sociétaux et politique
L’artiste américaine Aleena Sharif sublime le corps de la femme. Chez elle, ce qui s’apparente bien trop souvent à des défauts est glorifié. Dans Stomach, les marques que laissent les jeans après une journée, véritables stigmates vestimentaires, témoignent de la pression exercée sur les femmes pour qu’elles entrent dans certains vêtements. Avec ses peintures à l’huile, l’artiste jette un pavé dans la mare et dit non aux diktats de la minceur.
Présentée lors du solo show Chemically Induced Magic Unfolds au stand de la galerie Mighela Shama à artgenève, The One Who Fell (2024) nous plonge dans une semi-obscurité aux accents oniriques. Dans un paysage urbain tout droit sorti de l’imagination de l’artiste alsacien basé à Lausanne, on retrouve le grillage, caractéristique de ses compositions. Cet autoportrait, tout comme la série d’œuvres présentée, explore la fluidité des genres, un thème cher à David Weishaar.
Dans sa peinture, Shona McAndrew, revisite les chefs-d’œuvre du 19ème siècle. L’artiste originaire de Philadelphie utilise un procédé largement issu de notre société contemporaine, à savoir le selfie. Pour ses « nudes », elle se photographie dans des poses empruntées à Ingres, Manet ou encore Delacroix, puis les envoie à ses amis. Par la suite, ses amis lui renvoient une photo d’eux-mêmes dans la même position.
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