En travaillant sur ses nouveaux tableaux, Bjurström s’est demandé si une œuvre d’une série de peintures pouvait repousser celle qui l’avait précédée, remplaçant ainsi la précédente. Est-elle née des mêmes processus de pensée, ou le nouveau travail n’est-il qu’une itération d’idées familières? Elle a ressenti une envie et un désir de changer son langage visuel précédent – où des objets presque reconnaissables dérivent dans des environnements abstraits, presque perçus par le spectateur, pour se dissoudre à nouveau. Bjurström a souvent représenté des morceaux de tissu dans ses peintures comme un moyen d’ancrer ses images dans la réalité. « Quelque chose à quoi s’accrocher », dit-elle. Tout au long de l’histoire de l’art, le tissu est apparu dans la peinture encore et encore. Il peut représenter la condition humaine, l’identité culturelle et le passage du temps.
L'agenda
Emma Bjurström – Someone else is breathing
Lieu d'exposition:
A propos des artistes
Suivez le Chat
Les articles du Chat
Cette année, l’artiste Serwan Baran concentre son travail autour d’un sujet poignant : celui de l’exode. Dans un accrochage de nouvelles toiles à la galerie Analix Forever, il narre la fuite de milliers d’hommes dans les aéroports du Moyen-Orient. Toujours puisé dans son vécu, il dépeint le désespoir et l’incertitude à travers les postures et les mouvements de ses personnages. Pour cet artiste avant tout humaniste, envahir un pays en pensant instaurer des droits est un leurre. La guerre est toujours une défaite, une trahison à la vie.
En cette période de canicule, l’eau est toujours source de ravissement. L’artiste genevois Alain Riad a fait de cet élément un véritable outil de création pour ces dessins. Dans des mondes imaginaires esquissés à l’encre, les questions environnementales prennent la forme de scènes à la fois satyriques et poétiques.
Cet été, l’Institut d’art contemporain de Miami présente Language of We une exposition solo de Sanaa Gateja. Dans Stump Anew, l’artiste ougandais magnifie le savoir-faire qu’il a acquis au fil des années. Fruit d’une hybridation entre l’artisanat anglais et africain, l’artiste compose des tapisseries réalisées en perles et en fibres de papier.