L’image du jour: This Will Not End Well de Nan Goldin
Nan Goldin est l’une des artistes les plus discutées et les plus controversées de notre époque. Dans six salles au design unique, l’exposition rétrospective “Ça ne finira pas bien” est présentée. Découvrez le talent artistique de Nan Goldin sous la forme d’un diaporama avec son et musique, où des milliers de photographies sont disposées dans des histoires d’amour, d’intimité, de dépendance et de perte. Avec des instantanés non filtrés et tendres de l’intimité et des relations, de la vie quotidienne, des fêtes sauvages et de la lutte entre l’indépendance et la dépendance, Nan Goldin a marqué notre époque de manière inoubliable. “This Will Not End Well” embrasse, en tant que première exposition, la vision originale de Goldin de la façon dont son œuvre doit être vécue. En se concentrant entièrement sur des diaporamas et des installations vidéo, l’exposition revient aux racines de l’art de Goldin.
Jusqu’au 26 février
Moderna Museet
Slupskjulsvägen 7–9
SE-103 27 Stockholm
Suède
Partagez cet article:
Plus d’articles
Équilibre suspendu
Cet été, la galerie Gowen présente Bilico, une exposition d’art conceptuel mettant en relation le travail d’artistes italiens: Claude Cortinovis, Antonio Riello, Gino Sabatini Odoardi. Leurs trois univers, dont les pratiques divergent, ont pour point de départ le dessin et se rejoignent avec la performance. Dans une esthétique épurée, la beauté du geste est célébrée.
L’image du jour: Somnyama Ngonyama de Zanele Muholi
Zanele Muholi, vivant et travaillant en Afrique du Sud, se définit comme une activiste visuelle. Dans son art, elle met en lumière la communauté LGBTQIA+ sud-africaine et documente les atrocités perpétrées à l’encontre des personnes trans et lesbiennes. Elle s’intéresse également à la perception qu’a la communauté blanche sur les personnes de couleur. Dans la série d’autoportraits Somnyama Ngonyama (Salut la lionne noire en Zulu) débutée en 2015, elle se met en scène avec des objets trouvés en les portant de manière détournée de leur usage initial. De ce fait, elle rappelle que les colons insistaient pour que les africains portent des tenues traditionnelles lorsqu’ils les prenaient en photo. Dans cette série de photographies, Zanele Muholi renforce également la noirceur de sa peau grâce à un procédé numérique. L’artiste joue ainsi avec les stéréotypes subsistant encore autour du corps et de la culture noirs.
L’image du jour: Troposphere #2 de André Hemer
L’artiste germano-néo-zélandais André Hemer explore les intersections entre les médias numériques et la peinture. Dans son travail, il combine numérique et analogique en scannant des traces de peintures à même la vitre d’un scanner plat. Les scans sont par la suite imprimés sur la toile et fonctionnent comme une sous-couche sur laquelle il applique à nouveau de la peinture acrylique, créant ainsi un dialogue entre la matière et l’image digitale. Les œuvres de l’artiste témoignent des changements s’opérant dans l’iconographie cybernétique. Il s’intéresse tout particulièrement à l’imagerie post-internet dont il essaye d’en synthétiser les préoccupations.