L’image du jour: This Will Not End Well de Nan Goldin

par 1 janvier 2023Zoom

Nan Goldin est l’une des artistes les plus discutées et les plus controversées de notre époque. Dans six salles au design unique, l’exposition rétrospective “Ça ne finira pas bien” est présentée. Découvrez le talent artistique de Nan Goldin sous la forme d’un diaporama avec son et musique, où des milliers de photographies sont disposées dans des histoires d’amour, d’intimité, de dépendance et de perte. Avec des instantanés non filtrés et tendres de l’intimité et des relations, de la vie quotidienne, des fêtes sauvages et de la lutte entre l’indépendance et la dépendance, Nan Goldin a marqué notre époque de manière inoubliable. “This Will Not End Well” embrasse, en tant que première exposition, la vision originale de Goldin de la façon dont son œuvre doit être vécue. En se concentrant entièrement sur des diaporamas et des installations vidéo, l’exposition revient aux racines de l’art de Goldin.

Jusqu’au 26 février

Moderna Museet
Slupskjulsvägen 7–9
SE-103 27 Stockholm
Suède

Partagez cet article:

[addthis tool= »addthis_inline_share_toolbox_wbyf »]

Plus d’articles

Loving, ou l’amour immortalisé

Loving, ou l’amour immortalisé

Dans une ambiance intimiste, le musée Rath nous plonge dans la collection de photos romantiques des collectionneurs Hugh Nini et Neal Treadwell. Durant vingt ans, le couple texan a réuni plus de 4’000 clichés d’hommes amoureux pris entre les années 1850 et 1950. De cette manière, cette collection complète une partie de l’histoire passée sous silence durant un siècle noirci par l’homophobie.

L’image du jour: Interaction de Sofia Yeganeh

L’image du jour: Interaction de Sofia Yeganeh

Et si les émotions se manifestaient de manière colorimétrique. Dans sa pratique, l’artiste anglo-iranienne Sofia Yeganeh explore les thèmes identitaires liés au corps humain et à la nature de façon personnelle. Elle s’intéresse plus particulièrement au corps féminin dans Interaction où l’enveloppe charnelle s’exprime librement grâce aux mesures d’une caméra thermique. Les silhouettes sont soulignées et traversées de broderies, un savoir-faire ancestral très présent dans l’art contemporain iranien. Cet ajout de médium crée alors une interaction entre les éléments de l’œuvre, mais aussi entre le passé et le présent. Ici, on imagine que ces esquisses de fil fonctionnent comme des ondes musicales venant casser le rythme de la composition. Dans un swing acidulé, une jeune femme danse au son des couleurs, la chaleur émanant de son for intérieur réchauffe les nuances bleutées de la toile qui se mue ainsi en une partition de musique populaire.

Ex Codice, ou la poésie de l’aléatoire

Ex Codice, ou la poésie de l’aléatoire

Dans des cieux aux camaïeux harmonieux s’entremêlent des structures végétales. Ici, le code binaire se mue en méandres organiques. En véritable sublimation de l’aléatoire, les toiles de Sébastien Mettraux nous plongent dans un univers régi par un langage mathématique universel.

Suivez le Chat

A lire aussi

Cet été, l’Institut d’art contemporain de Miami présente Language of We une exposition solo de Sanaa Gateja. Dans Stump Anew, l’artiste ougandais magnifie le savoir-faire qu’il a acquis au fil des années. Fruit d’une hybridation entre l’artisanat anglais et africain, l’artiste compose des tapisseries réalisées en perles et en fibres de papier.

Née à Sofia en Bulgarie, Oda Jaune a su se hisser au sommet du marché de l’art contemporain avec un travail personnel compliqué à saisir, un acte courageux en somme.