Le Chat Perché
Retrouvez tous les articles de cet auteur.Et si les objets de Still Life #60 de Tom Wesselmann se retrouvaient dans notre besace ? Cet été, Le Chat Perché vous plonge dans l’univers insouciant des années 1970 avec des accessoires qui rappellent cette installation iconique. Considéré comme l’un des chefs de file du Pop Art, bien qu’il n’aimât pas cette étiquette, l’artiste américain a créé durant cette période des tableaux que l’on peut décrocher du mur, rendant de la sorte floue la frontière entre peinture et sculpture.
Dans ses toiles aux teintes acidulées, l’artiste et cinéaste américain Harmony Korine fusionne toutes ses pratiques artistiques allant de la photographie à la vidéo. Dans une atmosphère hypnotique, le spectateur est désorienté.
Et si les arbres portaient des noms ? Chez l’illustratrice Florence Schlegel Schürch, ils sont bien plus que des anonymes. Débutée à Zanzibar, cette série de dessins naît d’une véritable passion pour les arbres. En dressant leurs portraits, l’artiste met en lumière leur individualité à travers un dessin méticuleux et des couleurs attrayantes.
Saviez-vous que le modèle de l’Ophélie de Millais était Elizabeth Siddal, une poétesse et artiste talentueuse dont le travail reste à ce jour assez méconnu du grand public ?
Cette œuvre tridimensionnelle rassemble plusieurs éléments essentiels à l’œuvre de Sandrine Pelletier: bois brûlé et tons chauds rappelant la finitude de l’être humain et du monde. Le format de cette œuvre s’inspire de la scène d’introduction du film au titre éponyme de Francis Ford Coppola, une adaptation de la nouvelle Heart of Darknessde Joseph Conrad, où les personnages évoluent dans la jungle du Vietnam. Réalisée à l’aide d’acide sur du cuivre, cette œuvre rapelle l’héliogravure, une technique d’impression destinée aux grands volumes tels que les journaux. Comme si cette œuvre avait pour vocation de témoigner des feux de fôret, véritable fléau du au réchauffement climatique.
Les toiles ondulées d’Ako Atikossie ont l’aspect de sculptures bien qu’elles s’avèrent en réalité conçues dans une matière souple. Texturées du signe “moins”, ces pièces racontent chacune une histoire, qui a souvent pour point de départ la science. En effet, dans les contrées de l’Afrique de l’Ouest, ce symbole est utilisé pour interpréter la temporalité de la matière de l’univers. L’artiste nous livre ainsi une réflexion philosophique sur des sujets économiques, sociétaux et politique
Cet hiver, la fondation Louis Vuitton présente dans sa galerie 3 un solo show de Xie Lei. L’artiste chinois nous immerge dans un univers fantasmagorique, peuplé d’apparitions. Véritable voyage au cœur de camaïeux oscillant entre le vert émeraude et le vert de Sèvres, le peintre nous livre l’expression de ses pensées sur l’existence.
L’artiste américaine Aleena Sharif sublime le corps de la femme. Chez elle, ce qui s’apparente bien trop souvent à des défauts est glorifié. Dans Stomach, les marques que laissent les jeans après une journée, véritables stigmates vestimentaires, témoignent de la pression exercée sur les femmes pour qu’elles entrent dans certains vêtements. Avec ses peintures à l’huile, l’artiste jette un pavé dans la mare et dit non aux diktats de la minceur.
Dans un périple reliant deux mégapoles, l’artiste jurassienne Christiane Yvelin nous invite à nous perdre dans des paysages brumeux empreints de poésie. Teintés de bleus, puis se réchauffant au fil de la journée, les clichés révèlent des éléments semblant insignifiants mais qui constituent la beauté d’une image.
Des agrumes évoquant le système solaire, un crépuscule civil révélant Vénus… L’artiste bernois Gian Losinger nous immerge dans un calme baigné de douces lumières, où les petits riens du quotidien sont sublimés.
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