Thierry Feuz ne cesse de réinventer les fleurs. Dans une semi-abstraction, elles deviennent aquatiques ou stellaires. Plus on s’approche d’elles, plus elles se font abstraites. Ses peintures aux couleurs vibrantes sont issues d’un mélange d’acrylique et de laque. Son interprétation de la nature nous aspire dans un monde aux accents psychédéliques résolument modernes. Sur un fond argenté, les fleurs se parent de couleurs vives dans un ballet d’une élégance contemporaine.
Le Chat Perché
Retrouvez tous les articles de cet auteur.
Ghost Orchid de James Merry
James Merry est un artiste visuel du Royaume-Uni, actuellement basé en Islande où il travaille avec Björk depuis 2009 en tant que collaborateur fréquent et co-directeur créatif sur sa production visuelle. Il est principalement connu pour sa broderie à la main et sa fabrication de masques, et a collaboré avec des institutions telles que le V&A, Gucci, The Royal School of Needlework, Tim Walker, Tilda Swinton ShowStudio et Opening Ceremony.
Jane April de Joana Vasconcelos
Joana Vasconcelos donne un second souffle aux moules de la manufacture de Rafael Bordalo Pinheiro. Ce sculpteur est au Portugal ce que les Lalannes sont aux Français, le bestiaire de ce premier faisant partie du paysage artistique du pays depuis le 19ème siècle. La dentelle habille l’animal d’une seconde peau, le sublimant tout en le dissimulant, ce qui ouvre un large champ d’interprétation sur des thèmes de société. Par exemple, cet habillage peut être perçu comme une prison pour l’animal, nous renvoyant à des thèmes tels que le poids des apparences. On peut aussi faire un rapprochement avec la protection des animaux, thème qui n’a jamais été autant d’actualité avec l’essor du véganisme ces dernières années.
Héroïnes cosmiques
La galerie Analix Forever est heureuse d’inaugurer un nouvel espace. Carine Bovey est la première artiste à prendre possession de la vitrine avec Encre à lèvres, une vision sensuelle de l’art et de la littérature. A cette occasion, l’artiste nous lira son texte J’écris avec mon pinceau.
Pendulum d’Etti Abergel
Les installations d’Etti Abergel sont un récit autobiographique visuel. A travers des objets usuels tels que des corbeilles à linge ou encore des casseroles, elle associe des souvenirs personnels, narrant des moments de son existence. Chaque installation fait office de chapitre. Après ses études à l’Académie Bezalel de Jerusalem, l’artiste s’est abstenue de toute exposition pendant 12 ans.
Accélérateur de particules de Caroline Tschumi
Caroline Tschumi couche sur le papier ses visions hallucinées peuplées de figure féminine et autre sublimes créatures. Tantôt cruels, tantôt oniriques, les sujets de ces illustrations font écho à notre monde actuel, tout en gardant une part de magie. Dans une foison de couleurs vives, l’artiste nous raconte un conte de fée moderne, dont l’issue semble incertaine.
In Silico de Sébastien Mettraux
Comme une réponse à l’ère numérique que nous vivons, les formes végétales de la série In Silico sont générées grâce à un programme d’image de synthèse, puis ensuite peintes à l’huile. L’utilisation d’un logiciel fait écho à la machine, très présente dans le travail de Sébastien Mettraux, qui dans cette série a voulu s’affranchir de la représentation purement figurative. Lorsque l’aléatoire prend le dessus sur la reproduction fidèle, la structure des végétaux donne naissance à des formes s’organisant comme des figures fractales. Dans une configuration organique, les méandres tubulaires de Sans titre (in Silico n°12) (2020) dansent au crépuscule. Ils esquissent un ballet contemporain, dont la sensualité singulière ne laisse personne indifférent.
Seeds of Lotus I de Clarissa Valaeys
Clarissa P. Valaeys a commencé sa carrière en tant que graphiste. Elle est devenue directrice artistique et directrice de création, lorsqu’elle vivait à New York. Apres avoir déménagé en France et en Suisse en 2020, l’artiste est finalement retournée à son premier amour: l’art. Ses dessins méticuleux, ses aquarelles et ses peintures acryliques dépeignent différentes phases de la vie d’un végétal, comme une métaphore aux rites de passage des femmes brésiliennes.
Coral Charm de Crystel Ceresa
Une délicate pivoine semble avoir été capturée sur la toile alors qu’elle s’évaporait dans le cosmos. Douceur, fragilité et délicatesse infinie en émane. Le petit, le grand, la vie, la mort, les traces que l’on laisse, le destin… Tout en douceur, les oeuvres de Crystel Ceresa nous convient à la méditation et nous enveloppent d’une aura apaisante.
Nurture de Viviane Rombaldi Seppey
Dans Nurture (2013), un jeu cartographique semble esquisser une utopie. Là aussi, un collage est créé à partir d’un atlas et d’un livre d’anatomie. Sur le plan de ce nouveau monde, un sein, découpé dans toute sa rondeur, devient la montagne par laquelle une unique et généreuse rivière prend sa source. Dans cette représentation de la mère nourricière, l’analogie entre la Terre et la femme, toutes deux à l’origine de la vie, apparaît comme une évidence. Les couleurs douces, dans les tons pastels, semblent plaidoyer pour un monde plus juste, équitable et respectueux.
Ne manquez rien!
Recevez chaque mois la lettre électronique avec les derniers articles du magazine.








