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Retrouvez tous les articles du Chat Perché sur ce sujet.Chez Judith Bernstein, les organes génitaux deviennent féroces. Pionnière de l’art féministe aux côtés des Guerilla Girls, l’artiste New Yorkaise marquera le paysage artistique de cette époque avec ses vulves expressives et ses dessins de vis biomorphiques évoquant un pénis devenus iconiques. Ces pièces monumentales s’approprient de manière provocante l’image de la vis en tant que symbole phallique de l’oppression, comme dans l’expression anglaise being screwed”.
Infinity Mirrored Room, présentée actuellement au Tate Modern, est l’une des plus grandes installations de Yayoi Kusama réalisée à ce jour. Cette installation est présentée aux côtés de Chandelier of Grief, une salle qui crée l’illusion d’un univers sans limites de lustres en cristal rotatifs.
Depuis les années 1970, Sanja Iveković a adopté une position clairement féministe et militante dans sa pratique artistique, traitant avec persistance des questions de genre et des questions politiques. Avec sa manière intransigeante de combiner les préoccupations esthétiques et politiques, elle a influencé des générations d’artistes et de commissaires.
Evoquant le rideau d’une scène de théâtre futuriste, une plaque curviligne de résine naturelle sied au dessus de nous. Ses tons évoquent un couché de soleil. Retenu par une poulie, ce ciel de résine surplombe l’ensemble des installations, plantant ainsi le décor. On aperçoit à travers le verre artificiel la structure métallique de l’oeuvre rappelant également l’environnement urbain dans lequel nous évoluons chaque jour.
Les murs de la galerie Gowen contemporary renferment une œuvre chargée d’histoire. Non, il ne s’agit pas d’une passementerie géante aux couleurs acidulées, mais bien d’un sèche-cheveux rétro réinterprété par Joana Vasconcelos. Cet objet culte, oublié sous nos latitudes, n’en est pas moins un symbole lié à la beauté noire en Afrique du Sud. Décryptage.
Sébastien Mettraux déconstruit la représentation classique de la vanité, où les objets sont habituellement posés sur une table. Sur un ciel contrasté, il y intègre des fleurs symbolisant la longévité, ce qui représente un paradoxe étant donné leur beauté éphémère et des dispositifs médicaux visant à améliorer, voire remplacer une partie défaillante de notre organisme. Dans sa quête d’immortalité, l’être humain laisse la technologie s’introduire peu à peu dans son corps et son esprit.
Avec ses sculptures intrigantes, l’artiste belge Berlinde De Bruyckere évoque la fragilité de l’homme la souffrance physique mais aussi les forces de la nature. L’artiste rend les distorsions des formes organiques obsédantes, qu’il s’agisse de l’humain ou de l’animal. Elle se sert à la fois de moulages en cire, de peaux d’animaux, de cheveux, de textiles, de métal mais aussi de bois. L’utilisation des matériaux naturels insuffle la vie dans ses oeuvres, les rendant à la fois dérangeantes et énigmatiques.
Né en 1982, le graphiste et illustrateur Thomas Perrodin, diplômé des Beaux-Arts d’Angoulême, est aussi éditeur au sein du collectif d’artistes Hécatombe et l’auteur de magnifiques objets-livres contemplatifs et nourris d’abstraction, sérigraphiés par ses soins en tirage très limité. Il est le créateur des affiches du Festival Animatou depuis 2015.
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