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Retrouvez tous les articles du Chat Perché sur ce sujet.Cet été, Sébastien Mettraux a pris ses quartiers à la Bridderhaus d’Esch-sur-Alzette, élue capital de la culture 2022. En résidence dans cette ancienne usine métallurgique, un environnement en parfaite adéquation avec son œuvre, puisque qu’il réunit industrie et nature, l’artiste suisse a poursuivi sa série de peintures In Silico.
Icebergs de feu, bleus chaleureux. L’exposition Destination de Pascal Berthoud chez Piguet Galland regroupe les travaux récents de l’artiste. Les sculptures et peintures se répondent dans un jeu de camaïeux en symbiose avec l’espace d’exposition. Dans un jeu de formes géométriques, les œuvres de l’artiste genevois nous questionnent sur notre rapport au temps et à notre environnement.
Mirko Baselgia appréhende le thème du coprin chevelu de manière innatendue. Il ne se contente plus d’utiliser le jus de ce champignon, mais il le suspend au dessus d’une fine toile, le laissant ainsi répandre ses spores sur le coton brut. Ce champignon commun répand ses spores de manière curieuse. En effet, il se perpétue lors de sa déliquescence en exsudant un liquide sombre et gluant.
Dans la série Iluikak (2018), signifiant ”au plus près du ciel” en nahuatl, elle rend homage au peuple Nahua, dont les clichés poétiques aux tons bleutés remettent sur la tapis la question épineuse du statut des peuples précolombiens. Aujourd’hui, les Nahuas, l’une des premières ethnies du Mexique, souffrent comme malheureusement bon nombre d’indigènes d’injustice et de manque de considération.
Thierry Feuz ne cesse de réinventer les fleurs. Dans une semi-abstraction, elles deviennent aquatiques ou stellaires. Plus on s’approche d’elles, plus elles se font abstraites. Ses peintures aux couleurs vibrantes sont issues d’un mélange d’acrylique et de laque. Son interprétation de la nature nous aspire dans un monde aux accents psychédéliques résolument modernes. Sur un fond argenté, les fleurs se parent de couleurs vives dans un ballet d’une élégance contemporaine.
Thierry Feuz ne cesse de réinventer les fleurs. Dans une semi-abstraction, elles deviennent aquatiques ou stellaires. Plus on s’approche d’elles, plus elles se font abstraites. Ses peintures aux couleurs vibrantes sont issues d’un mélange d’acrylique et de laque. Son interprétation de la nature nous aspire dans un monde aux accents psychédéliques résolument modernes. Sur un fond argenté, les fleurs se parent de couleurs vives dans un ballet d’une élégance contemporaine.
James Merry est un artiste visuel du Royaume-Uni, actuellement basé en Islande où il travaille avec Björk depuis 2009 en tant que collaborateur fréquent et co-directeur créatif sur sa production visuelle. Il est principalement connu pour sa broderie à la main et sa fabrication de masques, et a collaboré avec des institutions telles que le V&A, Gucci, The Royal School of Needlework, Tim Walker, Tilda Swinton ShowStudio et Opening Ceremony.
Joana Vasconcelos donne un second souffle aux moules de la manufacture de Rafael Bordalo Pinheiro. Ce sculpteur est au Portugal ce que les Lalannes sont aux Français, le bestiaire de ce premier faisant partie du paysage artistique du pays depuis le 19ème siècle. La dentelle habille l’animal d’une seconde peau, le sublimant tout en le dissimulant, ce qui ouvre un large champ d’interprétation sur des thèmes de société. Par exemple, cet habillage peut être perçu comme une prison pour l’animal, nous renvoyant à des thèmes tels que le poids des apparences. On peut aussi faire un rapprochement avec la protection des animaux, thème qui n’a jamais été autant d’actualité avec l’essor du véganisme ces dernières années.
Les installations d’Etti Abergel sont un récit autobiographique visuel. A travers des objets usuels tels que des corbeilles à linge ou encore des casseroles, elle associe des souvenirs personnels, narrant des moments de son existence. Chaque installation fait office de chapitre. Après ses études à l’Académie Bezalel de Jerusalem, l’artiste s’est abstenue de toute exposition pendant 12 ans.
Caroline Tschumi couche sur le papier ses visions hallucinées peuplées de figure féminine et autre sublimes créatures. Tantôt cruels, tantôt oniriques, les sujets de ces illustrations font écho à notre monde actuel, tout en gardant une part de magie. Dans une foison de couleurs vives, l’artiste nous raconte un conte de fée moderne, dont l’issue semble incertaine.
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