Le Chat Perché

Retrouvez tous les articles de cet auteur.
Perché sur sa branche, Le Chat, alias Carine Bovey, repère pour vous les meilleures expositions à voir en Suisse et ailleurs. Passionné d’histoire de l’art et de musique classique depuis sa plus tendre enfance, c’est tout naturellement que Le Chat a décidé de créer un magazine d'art contemporain, mettant en avant la scène artistique suisse et internationale. Entouré de son fidèle compagnon, Le Lièvre Fou, Le Chat vous emportera dans un voyage au coeur de l’art.
Au-delà des apparitions

Au-delà des apparitions

Cet hiver, la fondation Louis Vuitton présente dans sa galerie 3 un solo show de Xie Lei. L’artiste chinois nous immerge dans un univers fantasmagorique, peuplé d’apparitions. Véritable voyage au cœur de camaïeux oscillant entre le vert émeraude et le vert de Sèvres, le peintre nous livre l’expression de ses pensées sur l’existence.

L’image du jour: Stomach de Aleena Sharif

L’image du jour: Stomach de Aleena Sharif

L’artiste américaine Aleena Sharif sublime le corps de la femme. Chez elle, ce qui s’apparente bien trop souvent à des défauts est glorifié. Dans Stomach, les marques que laissent les jeans après une journée, véritables stigmates vestimentaires, témoignent de la pression exercée sur les femmes pour qu’elles entrent dans certains vêtements. Avec ses peintures à l’huile, l’artiste jette un pavé dans la mare et dit non aux diktats de la minceur.

Images vagabondes

Images vagabondes

Dans un périple reliant deux mégapoles, l’artiste jurassienne Christiane Yvelin nous invite à nous perdre dans des paysages brumeux empreints de poésie. Teintés de bleus, puis se réchauffant au fil de la journée, les clichés révèlent des éléments semblant insignifiants mais qui constituent la beauté d’une image.

Intérieur stellaire

Intérieur stellaire

Des agrumes évoquant le système solaire, un crépuscule civil révélant Vénus… L’artiste bernois Gian Losinger nous immerge dans un calme baigné de douces lumières, où les petits riens du quotidien sont sublimés.

L’image du jour: The One Who Fell de David Weishaar

L’image du jour: The One Who Fell de David Weishaar

Présentée lors du solo show Chemically Induced Magic Unfolds au stand de la galerie Mighela Shama à artgenève, The One Who Fell (2024) nous plonge dans une semi-obscurité aux accents oniriques. Dans un paysage urbain tout droit sorti de l’imagination de l’artiste alsacien basé à Lausanne, on retrouve le grillage, caractéristique de ses compositions. Cet autoportrait, tout comme la série d’œuvres présentée, explore la fluidité des genres, un thème cher à David Weishaar.

Valkyrie Mumbet, ou hommage à la liberté

Valkyrie Mumbet, ou hommage à la liberté

Les Valkyrie, sculptures monumentales de Joana Vasconcelos, rendent hommage aux femmes et à l’artisanat propre à chaque culture. Pour cette douzième édition d’art Genève, la galerie Gowen contemporary a décidé d’y installer Valkyrie Mumbet, en collaboration avec Indosuez Wealth Management et Harsch.

L’image du jour: Carmen de Shona McAndrew

L’image du jour: Carmen de Shona McAndrew

Dans sa peinture, Shona McAndrew, revisite les chefs-d’œuvre du 19ème siècle.  L’artiste originaire de Philadelphie utilise un procédé largement issu de notre société contemporaine, à savoir le selfie. Pour ses « nudes », elle se photographie dans des poses empruntées à Ingres, Manet ou encore Delacroix, puis les envoie à ses amis. Par la suite, ses amis lui renvoient une photo d’eux-mêmes dans la même position.

L’image du jour: Rachida N’dagba de Moufouli Bello

L’image du jour: Rachida N’dagba de Moufouli Bello

Depuis longtemps, l’artiste béninoise Moufouli Bello s’intéresse aux inégalités sociales, mais aussi à la place de la femme noire dans une société genrée. Cette année, elle a été choisie pour participer à l’exposition collective Révélation! Art contemporain du Bénin à la biennale de Venise.
La plasticienne a pour habitude de prendre pour modèle des femmes de son entourage, qu’elle peint dans des tons bleutés. Souvent, un élément se distingue par ses teintes chaudes, contrastant ainsi l’ensemble de la composition. Avec Rachida N’dagba (série Apo Abo, 2018), Moufouli Bello nous entraîne dans un univers aux couleurs acidulées. Ici, la protagoniste prend une pose désinvolte, que l’on pourrait presque qualifier de masculine. L’artiste s’acquitte des représentations habituelles de la femme africaine portant une amphore ou un enfant. Les femmes de Moufouli Bello sont fortes, libérées de tout cliché. Elles peuvent être ce qu’elles veulent et s’affranchissent des carcans dans lesquels on a l’habitude de les enfermer.

L’image du jour: Weep Into My Eyes de Jesse Mockrin

L’image du jour: Weep Into My Eyes de Jesse Mockrin

Dans Weep Into My Eyes (2019) Jesse Mockrin se re-approprie deux toiles représentant le suicide de Lucrèce: Le suicide de Lucrèce (1614) de Guido Reni et Lucrèce (1580-83) de Paul Véronèse. Dans cette toile, l’artiste illustre le poids qui pèse malheureusement toujours sur les victimes. Après avoir été violée, Lucrèce met fin à ses jour pour préserver l’honneur de sa famille. Parfois, la mort est une libération.

Ne manquez rien!

Recevez chaque mois la lettre électronique avec les derniers articles du magazine.