Le Chat Perché
Retrouvez tous les articles de cet auteur.Dans la série Portraits Grandeur Nature, des tondi d’un mètre vingt en résine et époxy, Agnès Thurnauer féminise les noms d’artistes célèbres : Francis Bacon devient Francine Bacon, Marcel Duchamp Marcelle et ainsi de suite. Ses œuvres aux allures de badges mettent en lumière avec humour et mordant le manque de considération envers le travail des artistes féminines.
Les toiles ondulées d’Ako Atikossie ont l’aspect de sculptures bien qu’elles s’avèrent en réalité conçues dans une matière souple. Texturées du signe “moins”, ces pièces racontent chacune une histoire, qui a souvent pour point de départ la science. En effet, dans les contrées de l’Afrique de l’Ouest, ce symbole est utilisé pour interpréter la temporalité de la matière de l’univers. L’artiste nous livre ainsi une réflexion philosophique sur des sujets économiques, sociétaux et politique
Cet hiver, la fondation Louis Vuitton présente dans sa galerie 3 un solo show de Xie Lei. L’artiste chinois nous immerge dans un univers fantasmagorique, peuplé d’apparitions. Véritable voyage au cœur de camaïeux oscillant entre le vert émeraude et le vert de Sèvres, le peintre nous livre l’expression de ses pensées sur l’existence.
L’artiste américaine Aleena Sharif sublime le corps de la femme. Chez elle, ce qui s’apparente bien trop souvent à des défauts est glorifié. Dans Stomach, les marques que laissent les jeans après une journée, véritables stigmates vestimentaires, témoignent de la pression exercée sur les femmes pour qu’elles entrent dans certains vêtements. Avec ses peintures à l’huile, l’artiste jette un pavé dans la mare et dit non aux diktats de la minceur.
Dans un périple reliant deux mégapoles, l’artiste jurassienne Christiane Yvelin nous invite à nous perdre dans des paysages brumeux empreints de poésie. Teintés de bleus, puis se réchauffant au fil de la journée, les clichés révèlent des éléments semblant insignifiants mais qui constituent la beauté d’une image.
Des agrumes évoquant le système solaire, un crépuscule civil révélant Vénus… L’artiste bernois Gian Losinger nous immerge dans un calme baigné de douces lumières, où les petits riens du quotidien sont sublimés.
Présentée lors du solo show Chemically Induced Magic Unfolds au stand de la galerie Mighela Shama à artgenève, The One Who Fell (2024) nous plonge dans une semi-obscurité aux accents oniriques. Dans un paysage urbain tout droit sorti de l’imagination de l’artiste alsacien basé à Lausanne, on retrouve le grillage, caractéristique de ses compositions. Cet autoportrait, tout comme la série d’œuvres présentée, explore la fluidité des genres, un thème cher à David Weishaar.
Mercredi soir, la manufacture F.P. Journe a décerné le prix Solo artgenève –F.P. Journe à Pascal Vonlanthen, représenté par la galerie Lovay Fine Arts. À chaque édition, la manufacture récompense la meilleure exposition monographique.
Les Valkyrie, sculptures monumentales de Joana Vasconcelos, rendent hommage aux femmes et à l’artisanat propre à chaque culture. Pour cette douzième édition d’art Genève, la galerie Gowen contemporary a décidé d’y installer Valkyrie Mumbet, en collaboration avec Indosuez Wealth Management et Harsch.
Dans sa peinture, Shona McAndrew, revisite les chefs-d’œuvre du 19ème siècle. L’artiste originaire de Philadelphie utilise un procédé largement issu de notre société contemporaine, à savoir le selfie. Pour ses « nudes », elle se photographie dans des poses empruntées à Ingres, Manet ou encore Delacroix, puis les envoie à ses amis. Par la suite, ses amis lui renvoient une photo d’eux-mêmes dans la même position.
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