Le Chat Perché
Retrouvez tous les articles de cet auteur.Cet automne, la galerie Fabienne Levy présente en deux volets Shadow of Boulder Hill, une exposition personnelle de l’artiste chinois Tang Shuo. Dans les deux espaces, genevois et lausannois, on est immergé dans l’histoire de Boulder Hill, la région natale de l’artiste. Pour cette série de toiles, Tang Shuo narre l’histoire des conflits qui ont secoué Boulder Hill, notamment lors de l’établissement du régime communiste dans la république de Chine.
Entre la Suisse alémanique et la Suisse romande se situe une zone commune: j’ai nommé la peinture contemporaine. Souvent occultée par le design, elle efface Röstigraben, réunissant le monde sous ses formes les plus diverses. En effet, il existe une scène artistique helvétique qui mériterait plus d’attention. Dans une correspondance picturale inédite, les artistes Pat Noser et Yannick Lambelet ont su tisser des liens entre deux générations.
des oasis marocaines et narre la vie quotidienne de ses habitants. Depuis plusieurs années, le réchauffement climatique perturbe l’équilibre ces écosystèmes si fragiles. En effet, selon les statistiques officielles du ministère marocainde l’Agriculture, au cours du siècle dernier, le Maroc a déjà perdu les deux tiers de ses 14 millions de palmiers. Dans cette deuxième série consacrée aux oasis, M’hammed Kilito s’est intéressé à l’impact du manque d’eau sur la végétation de plusieurs oasis, dont celui de Skoura et aux conséquences de cette sécheresse sur ses habitants. Dans Mohammed the potter collecting wood, le photoreporter brosse le portrait de Mohammed, un potier qui peine à exercer son activité.
Pour cette rentrée caniculaire, la galerie andata ritorno est heureuse de présenter From Ashes to Dust, la nouvelle exposition personnelle de Christine Boillat. Ses mystérieux paysages dessinés au fusain augurent une catastrophe naturelle sans précédent. Dans une atmosphère à la fois irréelle et tangible, l’artiste nous plonge dans une féérie funeste.
Jeudi 14 septembre, l’association genevoise No Walls prend ses quartiers au Susuru pour un afterwork artistique rythmé par le set de DJ Sinheda.
Souvent assimilée aux récits folkloriques orientaux, la miniature semble appartenir à une autre époque. Dans une période tourmentée où nous avons plus que jamais besoin d’authenticité, l’art figuratif a le vent en poupe. Comme bien d’autres courants et périodes artistiques, tels que le baroque et la Renaissance, la miniature continue à inspirer les artistes contemporains. En voici cinq qui remettent cet art ancestral au goût du jour.
Issue de l’exposition « Peinture épistolaire und plastische Transplantation » La marche nuptiale de Lucifer (2023) fait écho à l’une des œuvres de Pat Noser. En effet, pour cette exposition, les deux artistes sont entrés dans une correspondance picturale confrontant leurs deux univers. Des éléments de chez l’un et chez l’autre se sont intégré dans leur peinture. À découvrir ce vendredi 18 août à la galerie Da Mihi.
L’œuvre de Jeanette Mundt fait parfaitement écho à notre culture iconographie en perpétuelle évolution. Dans ses peintures, l’artiste américaine mêle des images trouvées sur google, flickr et dans les magazines à ses photographies personnelles. Elle confronte ainsi le monde numérique à un univers plus intime, dépeignant ainsi les habitudes téléphoniques liées à notre époque.
Sous ce soleil de plomb, difficile de ne pas résister à l’idée d’aller piquer une tête dans la piscine. Pour ceux qui travaillent en ce moment, octroyez-vous une petite pause rafraîchissante devant Deflate de Till Rabus. L’artiste suisse a pour habitude de détourner la nature morte classique avec des objets du quotidien datant de notre époque. Ici, ce sont des bouées à moitié dégonflées, voire fripées qui remplacent les fleurs habituellement présentes sur les vanités. L’artiste aime intégrer dans ses toiles des objets issus de la culture populaire. De cette manière, il dresse le portrait d’une époque dont les préoccupations, aussi futiles qu’elles puissent paraître, diffèrent peu des générations précédentes. Dans une métaphore humoristique de la fatalité humaine, les plis des bouées rappellent également les paysages taris par la sécheresse de l’été.
De longues jambes traversant les murs, des corps fusionnant avec les éléments ornementaux de nos intérieurs… Nous voilà bien dans l’univers surréaliste de l’artiste canadienne Shannon T. Lewis. Dans son œuvre engagée, la beauté devient une revendication identitaire, faisant voler en éclat les derniers sursauts du racisme.
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