des oasis marocaines et narre la vie quotidienne de ses habitants. Depuis plusieurs années, le réchauffement climatique perturbe l’équilibre ces écosystèmes si fragiles. En effet, selon les statistiques officielles du ministère marocainde l’Agriculture, au cours du siècle dernier, le Maroc a déjà perdu les deux tiers de ses 14 millions de palmiers. Dans cette deuxième série consacrée aux oasis, M’hammed Kilito s’est intéressé à l’impact du manque d’eau sur la végétation de plusieurs oasis, dont celui de Skoura et aux conséquences de cette sécheresse sur ses habitants. Dans Mohammed the potter collecting wood, le photoreporter brosse le portrait de Mohammed, un potier qui peine à exercer son activité.
Le Chat Perché
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From Ashes to Dust
Pour cette rentrée caniculaire, la galerie andata ritorno est heureuse de présenter From Ashes to Dust, la nouvelle exposition personnelle de Christine Boillat. Ses mystérieux paysages dessinés au fusain augurent une catastrophe naturelle sans précédent. Dans une atmosphère à la fois irréelle et tangible, l’artiste nous plonge dans une féérie funeste.
Afterwork artistique au Susuru
Jeudi 14 septembre, l’association genevoise No Walls prend ses quartiers au Susuru pour un afterwork artistique rythmé par le set de DJ Sinheda.
La démesure de la miniature
Souvent assimilée aux récits folkloriques orientaux, la miniature semble appartenir à une autre époque. Dans une période tourmentée où nous avons plus que jamais besoin d’authenticité, l’art figuratif a le vent en poupe. Comme bien d’autres courants et périodes artistiques, tels que le baroque et la Renaissance, la miniature continue à inspirer les artistes contemporains. En voici cinq qui remettent cet art ancestral au goût du jour.
L’image du jour: La marche nuptiale de Lucifer de Yannick Lambelet
Issue de l’exposition « Peinture épistolaire und plastische Transplantation » La marche nuptiale de Lucifer (2023) fait écho à l’une des œuvres de Pat Noser. En effet, pour cette exposition, les deux artistes sont entrés dans une correspondance picturale confrontant leurs deux univers. Des éléments de chez l’un et chez l’autre se sont intégré dans leur peinture. À découvrir ce vendredi 18 août à la galerie Da Mihi.
L’image du jour: Another Punished de Jeanette Mundt
L’œuvre de Jeanette Mundt fait parfaitement écho à notre culture iconographie en perpétuelle évolution. Dans ses peintures, l’artiste américaine mêle des images trouvées sur google, flickr et dans les magazines à ses photographies personnelles. Elle confronte ainsi le monde numérique à un univers plus intime, dépeignant ainsi les habitudes téléphoniques liées à notre époque.
L’image du jour: Deflate de Till Rabus
Sous ce soleil de plomb, difficile de ne pas résister à l’idée d’aller piquer une tête dans la piscine. Pour ceux qui travaillent en ce moment, octroyez-vous une petite pause rafraîchissante devant Deflate de Till Rabus. L’artiste suisse a pour habitude de détourner la nature morte classique avec des objets du quotidien datant de notre époque. Ici, ce sont des bouées à moitié dégonflées, voire fripées qui remplacent les fleurs habituellement présentes sur les vanités. L’artiste aime intégrer dans ses toiles des objets issus de la culture populaire. De cette manière, il dresse le portrait d’une époque dont les préoccupations, aussi futiles qu’elles puissent paraître, diffèrent peu des générations précédentes. Dans une métaphore humoristique de la fatalité humaine, les plis des bouées rappellent également les paysages taris par la sécheresse de l’été.
Surréalisme identitaire
De longues jambes traversant les murs, des corps fusionnant avec les éléments ornementaux de nos intérieurs… Nous voilà bien dans l’univers surréaliste de l’artiste canadienne Shannon T. Lewis. Dans son œuvre engagée, la beauté devient une revendication identitaire, faisant voler en éclat les derniers sursauts du racisme.
Équilibre suspendu
Cet été, la galerie Gowen présente Bilico, une exposition d’art conceptuel mettant en relation le travail d’artistes italiens: Claude Cortinovis, Antonio Riello, Gino Sabatini Odoardi. Leurs trois univers, dont les pratiques divergent, ont pour point de départ le dessin et se rejoignent avec la performance. Dans une esthétique épurée, la beauté du geste est célébrée.
L’image du jour: Somnyama Ngonyama de Zanele Muholi
Zanele Muholi, vivant et travaillant en Afrique du Sud, se définit comme une activiste visuelle. Dans son art, elle met en lumière la communauté LGBTQIA+ sud-africaine et documente les atrocités perpétrées à l’encontre des personnes trans et lesbiennes. Elle s’intéresse également à la perception qu’a la communauté blanche sur les personnes de couleur. Dans la série d’autoportraits Somnyama Ngonyama (Salut la lionne noire en Zulu) débutée en 2015, elle se met en scène avec des objets trouvés en les portant de manière détournée de leur usage initial. De ce fait, elle rappelle que les colons insistaient pour que les africains portent des tenues traditionnelles lorsqu’ils les prenaient en photo. Dans cette série de photographies, Zanele Muholi renforce également la noirceur de sa peau grâce à un procédé numérique. L’artiste joue ainsi avec les stéréotypes subsistant encore autour du corps et de la culture noirs.
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