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Retrouvez tous les articles du Chat Perché sur ce sujet.L’œuvre de Jeanette Mundt fait parfaitement écho à notre culture iconographie en perpétuelle évolution. Dans ses peintures, l’artiste américaine mêle des images trouvées sur google, flickr et dans les magazines à ses photographies personnelles. Elle confronte ainsi le monde numérique à un univers plus intime, dépeignant ainsi les habitudes téléphoniques liées à notre époque.
11 Août 2023
par Le Chat Perché
Sous ce soleil de plomb, difficile de ne pas résister à l’idée d’aller piquer une tête dans la piscine. Pour ceux qui travaillent en ce moment, octroyez-vous une petite pause rafraîchissante devant Deflate de Till Rabus. L’artiste suisse a pour habitude de détourner la nature morte classique avec des objets du quotidien datant de notre époque. Ici, ce sont des bouées à moitié dégonflées, voire fripées qui remplacent les fleurs habituellement présentes sur les vanités. L’artiste aime intégrer dans ses toiles des objets issus de la culture populaire. De cette manière, il dresse le portrait d’une époque dont les préoccupations, aussi futiles qu’elles puissent paraître, diffèrent peu des générations précédentes. Dans une métaphore humoristique de la fatalité humaine, les plis des bouées rappellent également les paysages taris par la sécheresse de l’été.
14 Juil 2023
par Le Chat Perché
Zanele Muholi, vivant et travaillant en Afrique du Sud, se définit comme une activiste visuelle. Dans son art, elle met en lumière la communauté LGBTQIA+ sud-africaine et documente les atrocités perpétrées à l’encontre des personnes trans et lesbiennes. Elle s’intéresse également à la perception qu’a la communauté blanche sur les personnes de couleur. Dans la série d’autoportraits Somnyama Ngonyama (Salut la lionne noire en Zulu) débutée en 2015, elle se met en scène avec des objets trouvés en les portant de manière détournée de leur usage initial. De ce fait, elle rappelle que les colons insistaient pour que les africains portent des tenues traditionnelles lorsqu’ils les prenaient en photo. Dans cette série de photographies, Zanele Muholi renforce également la noirceur de sa peau grâce à un procédé numérique. L’artiste joue ainsi avec les stéréotypes subsistant encore autour du corps et de la culture noirs.
20 Juin 2023
par Le Chat Perché
L’artiste germano-néo-zélandais André Hemer explore les intersections entre les médias numériques et la peinture. Dans son travail, il combine numérique et analogique en scannant des traces de peintures à même la vitre d’un scanner plat. Les scans sont par la suite imprimés sur la toile et fonctionnent comme une sous-couche sur laquelle il applique à nouveau de la peinture acrylique, créant ainsi un dialogue entre la matière et l’image digitale. Les œuvres de l’artiste témoignent des changements s’opérant dans l’iconographie cybernétique. Il s’intéresse tout particulièrement à l’imagerie post-internet dont il essaye d’en synthétiser les préoccupations.
19 Juin 2023
par Le Chat Perché
9 Juin 2023
par Le Chat Perché
Et si les émotions se manifestaient de manière colorimétrique. Dans sa pratique, l’artiste anglo-iranienne Sofia Yeganeh explore les thèmes identitaires liés au corps humain et à la nature de façon personnelle. Elle s’intéresse plus particulièrement au corps féminin dans Interaction où l’enveloppe charnelle s’exprime librement grâce aux mesures d’une caméra thermique. Les silhouettes sont soulignées et traversées de broderies, un savoir-faire ancestral très présent dans l’art contemporain iranien. Cet ajout de médium crée alors une interaction entre les éléments de l’œuvre, mais aussi entre le passé et le présent. Ici, on imagine que ces esquisses de fil fonctionnent comme des ondes musicales venant casser le rythme de la composition. Dans un swing acidulé, une jeune femme danse au son des couleurs, la chaleur émanant de son for intérieur réchauffe les nuances bleutées de la toile qui se mue ainsi en une partition de musique populaire.
5 Juin 2023
par Le Chat Perché
Et si le Far West se parait de couleurs tendres et que les cowboys chevauchaient des licornes ? Serions-nous dans l’utopie d’un monde meilleur ? Certainement ! Mais en attendant, il faudra se contenter des toiles de l’artiste américain Will Cotton. Véritable satire à la fois douce et acidulée de la pop culture, Slippery Descent bouscule les codes du mythe américain. Dans une chevauchée onirique, un cowboy hypersexualisé descend une pente glissante où les rochers devenus crème glacée sont ornés de « Froot Loops ». Sommes-nous dans l’expression d’un désir gourmand où l’orgasme serait symbolisé par des douceurs industrielles ? Une chose est certaine, l’artiste mêle avec brio les codes queer au rêve américain, réinventant ainsi une nouvelle iconographie populaire.
25 Mai 2023
par Le Chat Perché
Avec Anguèli, l’artiste béninoise Moufouli Bello nous entraîne dans un univers aux couleurs acidulées. Depuis longtemps, l’artiste s’intéresse aux inégalités sociales, mais aussi à la place de la femme noire dans la société. Elle a pour habitude de prendre pour modèle des femmes de son entourage, qu’elle peint dans des tons bleutés. Souvent, un élément se distingue par ses teintes chaudes, contrastant ainsi l’ensemble de la composition. Dans Anguèli, une femme aux ailes d’ange nous observe droit dans les yeux. Le spectateur est confronté directement au regard de la protagoniste et ne peut s’en soustraire. De la sorte, il se crée une proximité avec ce dernier. l’artiste s’affranchi des représentations habituelles de la femme africaine portant une amphore ou un enfant. Les femmes de Moufouli Bello sont fortes, libérées de tout cliché.
3 Mai 2023
par Le Chat Perché
Parfois, l’histoire de l’art s’évertue à réparer l’invisibilisation et le manque de reconnaissance dont des centaines d’artistes femmes ont été victimes durant des décennies. Est-ce pour ces raisons qu’Ewa Juszkiewicz substitue les visages de ses portraits féminins par des fleurs? Y-a-til un élan féministe dans le geste de mettre en avant la peinture de Élisabeth Vigée Le Brun et Adélaïde Labille-Guiard, bien moins mises en lumière que leurs confrères masculins. Une chose est certaine, Ewa Juszkiewicz n’a rien à envier aux maîtresses de la nature morte dont elle s’inspire telles que Clara Peeters et Margareta Havermandont. De cette manière, elle met à la fois en lumière le manque de visibilité des femmes ayant marqué l’histoire, tout en rendant hommage aux femmes artistes.
26 Avr 2023
par Le Chat Perché
Walter Schmid dépeint la cruauté de la condition carcérale et le désespoir dans sa dernière exposition personnelle Les geôles de Thanatos chez andata.ritorno. La puissance émanant des oeuvres de l’artiste genevois ne laisse pas indifférent. Le spectateur est comme écrasé par ces toiles monumentales dont le support révèle une certaine fragilité.
14 Avr 2023
par Le Chat Perché
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