Billet d’humeur
Avec l’arrivée des beaux jours, l’artiste suisse Yannick Lambelet présente Le goût de la victoire #3 dans l’exposition collective organisée par Bowie Creator. Débutée l’année dernière, cette série de peintures met le doigt sur une expression de la joie qui peut sembler paradoxale, poussant parfois les joueurs de foot professionnels hétéros à s’embrasser sur la bouche, alors qu’il subsiste une forte homophobie dans le monde du sport. Décryptage.
On dit souvent qu’une image vaut mille mots, alors je vais faire court pour cet édito. En cette journée Internationale des droits de la femme, il me semblait primordial de partager des œuvres créées par des femmes, des œuvres représentant les valeurs féministes devenues iconiques. Comme nous l’ont souvent rappelé les Guerilla Girls, seuls moins de 5% des artistes représentés dans les musées sont des femmes alors que 85% des nus sont féminins. Voici donc une sélection d’artistes féminines, confirmées comme émergeantes, qui ont marqué le paysage iconographique féministe.
Pour 2023, Le Chat Perché voit la vie en rose! Non pas parce qu’il a abusé du Rossini ou autres bulles rosées, mais parce qu’il est perpétuellement ébloui par la création des artistes qui l’entourent. Certains diront qu’il faut se préoccuper des choses graves qui se déroulent en ce moment… Le Chat répond à cela que c’est dans les périodes de crise que nous avons le plus besoin d’art…
En ce mois des fiertés, Le Chat Perché se remémore les expos arc-en-ciel qu’il a pu visiter. Il tient d’ailleurs a féliciter certains musées ayant consacré des rétrospectives sur des artistes queers tels que l’activiste non-binaire Zanele Muholi, exposé·e au Tate (2020-2021), à la GAO d’Ottawa au côté de Claude Cahun et Marcel Moore en 2019, ou encore chez Luma Westbau en 2018 à Zürich, où l’on pouvait découvrir ses photos et vidéos…
Après un mois d’absence, Le Chat Perché a repris du poil de la bête! Janvier étant un temps qui pousse à hiberner, j’ai pris le taureau par les cornes et ai donc décidé de faire le Dry January. Il faut dire qu’il n’y a pas un chat dans les bars avec ce froid de canard, de quoi vous filer le cafard! Au début, j’ai cru devenir chèvre…
Merci la Suisse! Merci d’accueillir le monde, fuyant la guerre ou un régime dictatorial. Merci d’avoir accueilli Le Chat Perché il y bientôt 36 ans. Il a trouvé refuge en cette belle Helvétie, confirmant ainsi que ce billet d’humeur serait bien trop court pour y énumérer toutes les louanges que nous inspire cette hôtesse hors pair.
L’autre jour, en me promenant sur LinkedIn je redécouvre un extrait de l’émission française Le grand échiquier datant d’octobre 2019. On y voit Fabrice Luchini nous parler pendant 20 minutes ”extrasie” un terme qu’il vient d’inventer pour désigner l’ekphrasis.
Lorsque Red Savoy de Basquiat rencontre Ethiopie de Ben, le débat est on ne peut plus d’actualité. Ces deux toiles créées à quelques années d’intervalle, sur deux continents différents racontent entre autre l’historie moderne des migrations et rappelle l’importance de l’appartenance ethnique dans la culture américaine. Elles nous questionnent aussi sur notre rapport à la charité. Conversation impossible.
Mon sapin est vert fluo, comme ceux entreposés dans Quicksand 2, l’arrière boutique d’Armelder, repérée il y quelques années au Mamco. J’y accrocherai un coeur chromé semblable à Hanging Heart (1994 – 2006) de Jeff Koons dont le noeud doré me fait penser aux queues interminables dans les magasins bondés en cette période de fêtes.
En ce jour festif, Le Chat Perché s’enivre de petites bulles dorées. En compagnie de son fidèle compagnon, Le Lièvre Fou, il s’octroie une petite parenthèse à l’ombre d’un parasol. Contraint de ne pas quitter le territoire…
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